mercredi 1 février 2017

MA THÈSE DE DOCTORAT "INTERDITE" À L'ULB

Dans mon blog en langue espagnole (“Juan Fernández Krohn desde Bélgica”) j'ai déjà évoqué à maintes reprises la thèse de doctorat sur l'écrivain espagnol Francisco Umbral qu'il me fut impossible de défendre il y a quelques années à l'ULB, après deux ans d'efforts et d'investissement personnel, toujours régulièrement inscrit dans cette université. Ici je le ferai d'une façon succincte et sommaire sans aucune intention de revenir sur les aspects personnels de cette affaire et sans le moindre esprit de règlement de comptes pour ma part non plus. D'ailleurs, au bout de quelques années -en 2014- j'avais fini par en trouver un éditeur en langue espagnole et je le publiai (voir photo), ce qui avait été le conseil du promoteur de ma thèse le jour justement où il me signifia de façon abrupte et sans donner trop de détails, sa décision de ne plus vouloir continuer à promouvoir mon travail. Ni lui ni les autres membres du comité d’accompagnement ni même le doyen de la faculté à l'époque surent d'ailleurs me donner des raisons -quelles que furent- de leur refus, mais il est clair pour moi -comme je l'exposai dans la préface de l'édition espagnole du livre qui en résulta- que la absence d'une motivation quelconque de leur refus et les commentaires que les intéressés laissèrent échapper à un moment ou à l'autre devant moi, cachaient des motifs indéniablement idéologiques et historiques pour compte sans doute surtout de la loi espagnole dite de la Mémoire Historique (votée par la gauche espagnole en 2007, sous le gouvernement de José Luis Zapatero) avec quoi ils semblaient vouloir prouver que cette loi espagnole en matière historique jouissait indéniablement de force contraignante dans les milieux académiques belges. Détail piquant, mon promoteur dans l'une des rares rencontres que nous eûmes au sujet de mon travail -au cours de deux ans que je fus inscrit à l'ULB- opposa directement son véto à l'historien espagnol Pio Moa, dont, rien qu'à entendre le nom, il fut visiblement altéré, justifiant son refus de le voir figurer dans l'index d'auteurs de mon travail parce que il ne pouvait cautionner -disait-il- que des vues progressistes (sic) sur la guerre civil espagnole. Et il arriva que quelque temps plus tard dans l'une de mes visites au centre d'archives sur la Seconde Guerre Mondiale à Bruxelles (CEGESOMA), j’étais tombé sur un article publié par le dit organisme d'un professeur universitaire espagnol sur Pio Moa et ses ouvrages (controversés) sur la guerre civile , très objectif et sans le moindre signe de parti pris. Et juste avant de rédiger mon article de maintenant j'étais tombé sur une interview récente de cet historien révisionniste de la guerre civile à un journaliste où il essayait de répondre à la question de savoir pour quoi les Espagnols n'arrivent pas à oublier (sic) la guerre civile. La réponse de Pio Mo venait à dire en substance que c'était parce qu'ils n' avaient pas réussi encore à l'assumer (sic) Et il me semble qu'on puisse rétorquer que si c'est bien le cas, c'est tout simplement parce que cette guerre civile espagnole se continue toujours à l'heure qu'il est, ne soit-ce que sous des formes de guerre asymétrique ou simplement de guerre de propagande sur l’histoire de la guerre civile elle-même. Tel que je le défend régulièrement depuis déjà un certain temps dans mon blog en lange espagnole.

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