vendredi 31 mars 2017

MELANIA TRUMP, EN PORTE-À-FAUX SUR LE FÉMINISME?

Melania Trump en porte-à-faux sur le féminisme? La question se pose après son intervention récente sur le rôle des femmes dans le monde. Partage des rôles avec son mari, le nouveau président des États-Unis objet pendant la campagne électorale américaine d'attaques virulents de la part de certains femmes et des groupes féministes radicaux qui l’accusaient des pires atrocités (non prouvées) contre des femmes et contre l'honneur et la dignité de la Femme en générale? Mettons le plutôt du coté de l'éternel féminin, cette différence réelle ou apparente de la première dame des États-Unis et son président de mari

lundi 27 mars 2017

FAUX ET USAGE DE FAUX ALORS? NON ET MILLE FOIS NON!

Faux et usage de faux de la part de Pénélope Fillon? Quelle feuilleton! Et je sais un peu de quoi je parle m'ayant vu condamné en 1994 en justice à Bruxelles -comme un vulgaire faussaire- pour des charges pareilles si"politiques" (étroitement liées en effet dans la chronique judiciaire de tous les jours , avec d'autres, comme le trafic d'influences, le blanchissage d'argent, la fraude fiscale à la figure fétiche de corruption) Savoir, pour avoir omis de mentionner dans mon inscription au barreau néerlandophone la mention d'une peine à l'étranger déjà entièrement accomplie et donc blanchie -et pour la part de peine effectivement accomplie et pour la part de liberté conditionnelle- conforme à des principes élémentaires du droit, ne m'ayant nullement senti donc dans l'obligation d'engager la procédure dite de réhabilitation et ne me sentant pas non plus dans l'obligation morale d'endosser le sort des « inciviques” belges (ceux de la Seconde Guerre Mondiale) ceci en tant qu'étranger, et compte tenu en plus du caractère absolument exceptionnel -et médiatisé (nota bene)- de mon cas (“tentative d'attentat” contre le pape Jean Paul II à Fatima en mai 1982) et qui m'aurait condamné fatalement -au cas d'en avoir fait mention- a me voir cloué au pilori des médias comme cela finit par être le cas d'ailleurs. D'ailleurs la polémique allait éclater dans la doctrine belge juste après ma condamnation alors sur le sujet du blanchissement des peines. Et je me sens aujourd'hui blanchi comme je me le sentis alors, quoique cela me valut la rupture -jusqu'aujourd'hui- avec un prestigieux cabinet d'avocats de Bruxelles qui persistaient à vouloir me culpabiliser là-dessus. Faux et usage de faux alors? Non, mille fois non ! Et je le répète avec autant de force aujourd'hui que certains -par des procédures disciplinaires- voudraient me convaincre on ne sait pas au juste de quoi (à nouveau)

vendredi 24 mars 2017

"CABINET NOIR" A L'ÉLYSÉE?

Bingo! François Fillon a frappé où ça fait mal. A l’Élysée. En parlant -sur base des informations d'un livre qui vient de sortir (voir photo)- de « cabinet noir », en rapport avec le filtrage de secrets d'instruction judiciaires qui arriveraient sans faute chez le président de la république, François Hollande lui-même. Scandale d'état, a déclaré, le andidat de la droite, demandant une enquête. Et les médis se sont mis a hurler une fois de plus. En attendant François Fillon continue a remplir les salles, comme aucun autre candidat, il faut le reconnaître. L'exemple qu'il est en train de donner ma foi, de tenir a tout prix, de sang frid, n'a guère de précédents -si jamais il y en eut un- dans l'histoire de la Ve République. ¿De Gaulle ? Il était l'homme des Alliés. Fillon par contre est seul contre tous

jeudi 23 mars 2017

DORIOT, DU COMMUNISME À LA COLLABORATION. MOTIF DE REFLEXION (Guerre civile européenne) (6)

La revue « Géographie et Histoire » dédie son dernier numéro presque en entier à l'histoire -avec de témoignages graphiques à profusion acompagant- de l'extrême droite en France. Le passé qui ne passe pas. Ni en France, ni en Belgique, ni en Espagne. Et parmi tous le noms et groupes qu'on y passe en revue, une photo couvrant toute une page, de Jacques Doriot au zénith de sa gloire défilant à la tète des siens a Paris en 1934 (voir photo), faisant le salut fasciste. Après avoir viré de bord tout à fait. Du communisme stalinien au fascisme et la Collaboration. Un parcours qui invite à réflexion. De même que sa mort tragique. Dans un roman de l'écrivain et académicien français Dominique Fernandez -d’ascendance hispanique (mexicaine), fils de l’écrivain et critique littéraire et cinématographique Ramon Fernandez, de grande renommée dans la France d'entre-deux-guerres-, « Porfirio et Constance » se retracent dans quelques pages poignantes le derniers moments de la vie de Doriot, circulant en voiture en compagnie de sa secrétaire -en chemin d'une réunion de haut niveau de Français de la Collaboration- à proximité de Sigmaringen où s'était réfugie l’état-major de celle-ci, le maréchal Pétain en tête, lors qu'il se vit attaqué par des avions de chasse à terre -dernier cri de la technologie militaire dans la phase finale de la Seconde Guerre Mondiale- qui prirent sa voiture pour cible. Après quoi, on le retrouva à coté de la voiture calcinée, déjà cadavre, la poignée attachée fortement a la portière, qu'il avait réussi a arracher au moment de l'attaque, un œil en moins, le visage et l’ensemble de son corps ensanglantés, ce qui permet a l'écrivain mentionné de dresser une comparaison littéraire pleine de force entre Doriot -de grande taille et corpulence physique- et le Porthos du roman d'Alexandre Dumas, tel que le géant Polyphème de l'Odysée, s'écroulant tous les deux, ensemble avec la caverne ou ils s’étaient réfugies. Dit au juste que tout est bien, dit  la bible canonique (hors-de-tout-soupçon)

mercredi 22 mars 2017

THEO BROUNS ET L'ENGRENAGE TERREUR CONTRE-TERREUR (Guerre Civile Européeenne) (5)

Dans l'ouvrage de Bruno De Wever -frère de Bart De Wever- sur Staf De Clercq, le leader du VNV (formation nationaliste flamande majoritaire en Flandres dans l'entre-deux-guerrres) que j’avais lu mes premiers temps en Belgique, il était question d'une figure de proue du VNV, Theo Brouns, qui finit par prendre des responsabilités politiques au gouvernement provinciale du Limbourg pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il faisait partie de l'aile modérée de la Collaboration et se vit néanmoins, à partir d'un moment de la marche de la guerre, pris dans l'engrenage fatale terreur contre-terreur, déclenché nota bene par les agissements terroristes, particulièrement meurtriers dans sa province, du Front de l'Indépendance (Onafhankelijkheidsfront) Ce qui lui valut d'être arrêté, jugé et condamné à mort à la fin de la guerre, et fusillé en 1947. C'était un homme jeune (voir photo, sans doute de ses derniers jours), avocat de métier, sans doute issu d'un milieu catholique flamand. Comme le prouvent des affiches de propagande qu’il avait fait placarder dans le Limbourg sur la persécution religieuse en zone rouge pendant la guerre civile espagnole. « Ça, pas chez nous !” ou il m'avait semblé flairer ce vieux reflex ou tic historique anti-espagnol si ancré et si tenace chez les nationalistes flamands. « "Ça" n'était bon que pour des Espagnols », pouvait-on sous-entendre, en effet. Il y a longtemps néanmoins que je le lui ai pardonné, au défaut sas doute de se voir pardonné, tant d'années déjà écoulées, par certains Belges. In memoriam

mardi 21 mars 2017

FRONT DE L'INDÉPENDENCE DES ROUGES ET DES CURÉS ENSEMBLE (Guerre Civile Européenne) (4)

Front de l'Indépendance. Un spectre -de la Seconde Guerre Mondiale- qui m'était apparu mes premiers temps en Belgique, dans la personne d'un proche de mon entourage, un anversois, qui en avait fait partie tout jeune. Un spectre d'autant plus intimidant que ce monsieur portait un nom illustre de l’histoire de Pays Bas au XVII siècle. A l'époque, je suivais des études à l'institut d’Études de Religion et de la Laïcíté de l'ULB, dont au bout de deux ans j'allais finir par décrocher un diplôme en Histoire du Christianisme et de la Laïcité. “Ces gens-là sont les représentants de l'athéisme en Belgique” m’avait-il sorti un tantinet scandalisé, comme si à ces yeux je me savais pas au juste dans quelle galère je m'étais embarquée. Et le plus surprenant c'était que la remarque venait de quelqu'un qui s'affichait croyant et catholique pratiquant et, en même temps, s'honorait de l'amitié d'une famille d’immigrées espagnols du coin, originaires des Asturies, qu'il tenait (sic), -sans détours devant moi, Espagnol-, pour des communistes, ce qui était d'ailleurs assez fréquent dans l’immigration espagnole en générale en Belgique et plus en particulière chez celle en provenance de cette région (minière) du Nord de l'Espagne où fit rage le maquis anti-franquiste jusqu'à la fin des années quarante. Des rouges et des curés (en soutane) ensemble, une spécialité belge, comme les frites, les bières d’abbaye alcoolisées ou les pralines.
Et rien ne s'explique sans cette particularité remontant à la Seconde Guerre Mondiale -et au Front de l'Indépendance- de la politique belge dans l'après-guerre, d'un parti social-chrétien francophone -aujourd'hui étiqueté humaniste-, à titre d’exemple, toujours à remorque de la gauche socialiste pendant des décennies, comme si c'était leur seconde nature. Il y eut des curés dans la Collaboration comme il y en eut dans la Résistance. Plus du coté francophone ceux-ci, plus du coté flamand ceux-là. Guerre civile européenne (Nolte), la Seconde Guerre Mondiale. Souvent entre catholiques. Des curés doyens engagés dans la Résistance -comme celui de Charleroi (voir photo 1), victime des représailles de Courcelles- et des rexistes en face, des anciens louvanistes pour la plupart, comme ce fut le cas de Léon Degrelle ou de Victor Matthys, fusillé à la Libération (voir photo 2, en civil, au centre de la photo) Ce sont des évidences qu'on doit pouvoir rappeler après trente ans -le 11 mars dernier, jour anniversaire- de mon séjour en Belgique

lundi 20 mars 2017

BELGIQUE LE PRINTEMPS ET LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE

Rien a faire. Arrivé le printemps, sans faute, la Belgique se réveille des langueurs et torpeurs de l'hiver, par des souvenirs de la guerre civile espagnole (en français, la guerre d'Espagne) J'étais en train de dîner ce soir lorsque je me vois surpris par l’évocation de la part de la personne qu'on était en train d'interviewer dans le programme, jeune comédienne au prénom espagnol et au nom belge (wallon), de la guerre d’Espagne et de ses racines à elle espagnoles, de père belge et mère catalane. Ma première réaction, comme toujours depuis que j'habite en Belgique, ce fut de serrer le frein à main, en position défensive. Au bout d'un moment je me rendis compte que c'était une historie déjà connue par moi, ce Goncourt 2014 -patronné à coup sur par Manuel Valls- dont s'inspire la pièce de théâtre qu'on était en train d’annoncer (voir photo) De la plume d'ailleurs d'une écrivaine (sur le tard) d'origine espagnole, de père andalou et de mère catalane dont elle aura emprunté -de préférence à son nom paternel castillan/andalou (Arjona) - son nom littéraire. Je lui avais dédié un long article de mon blog, en ton carrément belligérant. Je ne rétracte rien, aujourd'hui nonobstant s'agissant de cette comédienne belgo/espagnole, je change du coup de registre, comme cela m'était arrivé déjà il y quelques mois au sujet d'un jeune cinéaste belgo/espagnol comme elle, auteur il y a quelques années d'un documentaire -très belligérant- sur la guerre d’Espagne que j'avais boycotté (sciemment) devant un auditoire ébahi et une salle à craquer -rien que des Belges (...)- au Palais de Beaux Arts de Bruxelles (en avril 2010) Le voyant à la télé il y a quelques mois néanmoins -au sujet d'un documentaire de réalisateur français sur la guerre d’Espagne- il m'avait semblé apaisé, toute miasme ou fièvre de la guèrre civile étant disparue chez lui. Ou c'était peut-être en partie un reflet du regard nouveau que je jetais moi même sur lui depuis lors. La même impression m'a fait maintenant cette comédienne belgo/espagnole -plus belle et attirante que celle de l'affiche, d'où, fait nouveau, toute référence est bannie à la guerre d'Espagne- qui se confesse dans l'entretien plus belge qu'espagnole. Et sans doute, c'est ça justement, chez elle comme chez le jeune cinéaste, ce qui les rachètent à mes yeux. Savoir cette Belgique où il sont nés et où ils sont grandis, grosso modo depuis mon arrivé ici (ou dès juste après) Et je m'avise du coup que c'est peut-être que la réconciliation des Espagnols, à commencer par les Espagnols de Belgique -deuxième, troisième génération- d'avec le reste des Espagnols, viendra peut-être par la Belgique justement. Devenu du coup terrain d'entente après avoir été pendant des décennies -de bien avant mon arrivée ici- théâtre privilégié à l'étranger de la guerre civile espagnole interminable? Tout arrive, chers ombres !

samedi 18 mars 2017

STÉPHANE MOREAU ET L'INMIGRATION ESPAGNOLE

Il y a des chiffres qui réveillent les morts. C'est le cas du million d'euros -brut, par an- qui vient de confesser dans les auditions devant la commission parlementaire du cas Publifine le principal impliqué Stéphane Moreau -qui aura avoué avoir souffert du manque d'argent (sic) beaucoup dans sa vie (....)-, dont je n'avais jamais entendu parler auparavant ce qui prouve mon désintérêt d'une certaine politique belge dont je m'aura senti victime plus qu’autre chose les trente années que j'aurais vécues en Belgique jusqu'à présent. Le socialisme en Belgique (francophone) c'est un poulpe de millier des bras et tentacules. Parmi eux et non pas les moindres, les soi-disant comités de secteurs, dont l’opinion publique entend parler maintenant -à tour de bras- pour la première fois. On en parle mais on n'explique gère de quoi il s'agissait. Et il faut lire entre lignes pour y voir clair. En fait c'est des organismes contrôlés par les partis, in casu le Parti Socialiste francophone hégémonique en Wallonie depuis la Seconde Guerre Mondiale, non décisoires -apprend-t-on- et destinés somme toutes a mettre leurs membres grosso modo devant le fait accompli ; des grosse rémunérations moyennant. Il y en avaient -come c'est le cas du dénommé Mohammed Bougnouch (voir photo) qui ne savait même pas -vient-il de déclarer- de quoi on parlait dans ces réunions. Comme des polypes cancérigènes qui parasitent le secteur publique en Wallonie. Et les syndicats en tout cela ? N'y étaient-ils pour rien ? Depuis quelque semaines ils essaient de nous le faire croire. Ils ne touchaient pas les parachutes (dorés) des autres, d'accord, il ne touchait pas rien pour autant. En trente ans en Belgique je n'acceptai jamais de m'affilier. Des espagnols arrivaient ici des cartes syndicales en main -les bonnes je veux dire (de gauche)- et dans quelques semaines les portes leur étaient ouvertes. Partout. Ce ne fut pas mon cas, ma foi ! Il me fallu des années -voir plus d'une décennie- pour atteindre certains droits dont ces Espagnols immigrés d'extraction ouvrière -et la guerre civile bien présente dans leur mémoire pour la plupart- commençaient jouir au bout de quelques semaines de séjour en Belgique à peine. Je ne le regrette pas. Pour ça je peux parler haut et fort de certains sujet maintenant. Ce que la plupart de ces Espagnols en Belgique ne firent pas, sans doute parce qu'ils ne pouvaient pas. Après tout ils étaient entre camarades (...) Comme Stéphane Moreau, malgré son million (brut) par an 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vendredi 17 mars 2017

FILLON ET LA FRANCAFRIQUE

Salles à craquer, publique surchauffé, médias déchaînés. Le ton d'une campagne, celle de François Fillon. Pour l'instant il arrive a bien garder son noyau dur de militants et des fidèles. Sera-t-il suffisant pour lui permettre de bondir dans la dernière ligne droite de la campagne? Les médias unanimes disent non, ses alliés se taisent après tant des hésitations des préfèrent se fier à lui. Les costumes? Il faudrait parler plutôt de celui qui veulent lui tailler les médias à tout prix . D'après les dernières informations, l’auteur du cadeau controversé était une figure connue de la Francafrique, savoir le complexe politico-financier dont les ficelles étaient tirés par Mitterrand junior (« Papa m'a dit », comme on l’appelait) dont le père était amateur aussi des beaux costumes. Et si je comprends quelque chose à la politique française, ça sonne plutôt a un coup bien calculé du candidat de la droite. En Espagne il n'aurait pas survécu. Mais comme disait Pascal, vérité en déca des Pyrénées, erreur au-delà

jeudi 16 mars 2017

WILDERS VAINQUEUR MORAL

Pays-Bas. Dégringolade historique du Parti laboriste (socialistes hollandais) Bonne nouvelle. Wilders perd son pari -il attendait 30 sièges il en a eu 20- mais c'est lui le vainqueur moral des élections. Comme on dit en argot journalistique espagnol, le gagnant Rutte (à droite sur la photo) –ancien premier- a volé au perdant (Wilders) son portefeuille, savoir son langage et presque son programme en entier au bout de son bras de fer -¿calculé?- de deux semaines avec le turc Erdogan. Par celui-ci nous avons appris néanmoins des choses. L'existence, par exemple, de 400.000 turcs aux Pays Bas que le dirigeant suprême de leur pays d'origine appelle (hors de tout soupçon) sa cinquième colonne, une expression se remontant (encore une fois) à la guerre civile espagnole. Cette minorité turque aura fait nota bene son entrée au parlement avec 4 sièges. Quoiqu'il en soit, il est clair que les élections du dimanche marquent un tournant dans la politique des Pays-Bas. Rien ne sera plus comme avant au pays des tulipes, et des moulins à vent

mercredi 15 mars 2017

PAY BAS ERDOGAN A LA RESCOUSSE

Erdogan a la rescousse. L'intervention (flagrante) du premier turc Erdog&n dans la campagne électorale hollandaise aura été payante pur son “protégé” savoir son allié objective -l'actuel premier ministre sorti gagnant de l'échéance- face à la menace que représentait pour ses positions musulmanes/fondamentalistes -et pour sa géo/stratégie migratoire- , le chef du Parti de la Liberté, Geert Wilders -"Mozart pour ses comatriotes (voir photo)-, sorti second de la journée électorale d'hier

mardi 14 mars 2017

CATHOLIQUE OU PROTESTANT GEERT WILDERS?

Dans quelques heures auront lieu les élections législatives au Pays-Bas précédées de sondages qui donnent l'actuel premier coude )à coude avec Geert Wilders le leader du Parti de la Liberté (Vrijheidspartij) -dont il est le seul membre (…) Je en vuex pas rentrer aici à discuter le programme de Wlders, non plus ces chances réelles de triomphe dans la journée électorale de ce mercredi. Il ya deux choses néanmoins qui méritent mention à mes yeux du leader du Parti de la Liberté dont les médias disent tant d'horreurs. La première c'est qu'il s'agit d'un homme menacé, objet de protection rapprochée vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ayant reçu plusieurs menaces de mort, et obligé à changer de domicile à chaque moment. Le souvenir est encore sans doute dans tous les esprits au Pays Bas de deux morts qui hantent la trajectoire de ce politicien controversé, et ce sont celle de Pijn Fortuin mort assassiné par un défenseur de la cause des animaux (sans blague) et celle de Théo Van Gogh, célèbre cinéaste descendant du non moins célèbre artiste peintre, mort en pleine rue à Amsterdam décapité (sic) par un jeune marocain fanatique musulman. Curieusement cela avait permis à ine vieille connaissance de moi dont je préfère ici taire le nom, un pasteur protestant -en néerlandais, domine- et ancien prêtre catholique qui m’avait accueilli quelques jours chez lui à ma sortie de la prison portugaise les fêtes de Noël 1985, de m'attaquer dans un hebdomadaire protestant hollandais faisant une comparaison (odieuse) entre moi el l'assassin de Theo Van Gogh. Deux fanatiques à ses yeux. Aussi fanatique l'un que l'autre à ses yeux (...) Sans doute ne m'ayant pas pardonné ses etentivies échouées de me convertir au protestantisme lorsque j'étais passé chez lui.. Curieusement ce pasteur -aujourd'hui il y a longtemps décédé- procédais de la très catholique Venlo qu'aux Pays Bas portent le surnom de “La Noire (De Zwarte)” en allusion sans doute à son passé catholique...et espagnol, du fait d'avoir fait partie des Pays Bas Espagnols jusqu'au traité d'Utrecht (1713) Or je vins d'apprendre que Venlo est aussi le lieu de naissance de Gert Wilders, oú sa mère vivrait toujours. De détails banals simplement tout ça, je ne veux pas le croire. Catholique ou protestant Wilders ? La question tabou aux Pays-Bas, j'en suis conscient, mais qui mérite d’être posé, pour compte en effet quelqu'un, qui, quelles que soient les méthodes et les analyses s'est levé lui seul pour défendre la mémoire et l'identité de son pays, face à une menace étrangère

lundi 13 mars 2017

ERDOGAN ET LA BELGIQUE

La Turquie lève la voix depuis quelques jours contre l'interdiction des meeting du parti au pouvoir, en Allemagne, et au Pays-Bas, au prix d'un crise diplomatique majeur avec ce dernier pays. En France et en Suisse ils auront été autorisés par contre. En Belgique, la balle est dans l'autre camp pour l'instant. A Genk, néanmoins, principal lieu de concentration d’immigration turque en Flandres, le bourgmestre (CD&V) ne prévoit pas d'interdire leur meeting. Le président Erdogan est en proie à une forte crise interne depuis le putsch raté de l’été dernier contre son régime. Ce qui aura déclenché a tous les niveaux de la société et dans la diaspora turque à l'étranger une surenchère nationaliste, qui va de pair avec la mise sous la touche progressive et sans bruit du programme islamiste radical du parti dans le pouvoir. Et la clé d'explication d'un changement si brusque l'est sans doute le rôle déterminant joué par la Russie de Putin -et du mandataire russe lui-même- dans l'échec du putsch. Le grand revirement en cours depuis quelques mois, dans la politique turque, en Syrie notamment, vient justement de là, comme le signale un article du journal “Libération” dans son édition d'aujourd'hui, sur les causes de la chute d'Alep Est qui aura scellé le triomphe d'Assad et de son régime dans la guerre civile qui aura ravagé son pays. Erdogan -dans ce qui semble être une manœuvre de diversion- se déchaîne maintenant contre les occidentaux, lançant des accusations de nazis et fascistes tous azimuthe. Et par là il trahit un lapsus sur le plan de la mémoire. La Turquie poursuivit pendant la Seconde Guerre Mondiale -comme l'Espagne, comme le Portugal, comme la Suède, comme la Suisse, et comme l'Irlande- une politique de neutralité pactisée, favorable néanmoins aux puissances de l'Axe, et plus conforme à la tradition diplomatique de l'Empire turque à l'époque contemporaine et à l'alignement de la Turquie du coté des Empires centraux pendant la Première Guerre Mondiale, aussi bien avant qu'après la chute de la monarchie (savoir du règne d'Ali Pachá) et son remplacement par le Jeunes Turcs, parmi lesquels Kemal Ataturk (voir photo), futur fondateur de la Nouvelle République. Quelqu'un dont Erdogan et son régime -malgré le laïcité affichée du kemalisme- se voient aujourd'hui obligés de saluer la mémoire

vendredi 10 mars 2017

30 ANS DE MON ARRIVÉE EN BELGIQUE

Aujourd'hui cela fait trente ans de mon arrivée en Belgique, en 1987. Le 11 mars, une date qui allait se voir assombrie bien des années plus tard par les attentats de Madrid, le 11 mars 2004. Á l'époque rien ne le faisait présager. Au contraire, c'était un matin du mois de mars de froid d'hiver et lumière d'un mois d’avril -comme je l'avais chanté dans l'un de mes poèmes- le lendemain, en sortant à la gare de Bruges. La première ville belge que je voulus visiter, comme tant d'Espagnols mu par la magie de ce nom et sans savoir très bien pour quoi. Depuis lors, le monde allait changer. Et plusieurs fois même. Ce fut le cas en 1989 lors de la chute du Mur et du démantèlement de l'Union Soviétique quelques mois plus tard. Ce fut le cas vingt ans plus tard lors des printemps arabes et tout ce qui s'en suivit. Et à nouveau six années plus tard, tous ici savent bien pour quoi. Quand j'arrivai en Belgique c'était les années Martens, et j'allais le croiser maintes fois des années plus tard dans la rue ou dans le bus à Ixelles la commune bruxellois où j'habitais et là où il avait pris sa retraite. Martens -très loin de mes vues politiques et idéologiques- fut nonobstant l'un des rares politiciens flamands à dénoncer énergiquement le fléau du terrorisme de l'ETA au Pays Basque, et pour cela je tenais particulièrement à le saluer à chaque fois. J'y allais croiser -et saluer- aussi pendant un certain temps le hollandais Josef Luns ancien secrétaire de l'OTAN, habitant aussi à Ixelles alors. Et aujourd'hui je reste toujours à Bruxelles, toujours à Ixelles, après les cinq premières années depuis mon arrivée en Belgique vécues en région flamande, où j'aurai gardé des attaches sur le plan personnel. C'est mon bilan. C'est vrai que je vins avec l'idée bien ancrée en moi de rester. Et rien que pour ça je peux dire que malgré tout j'aurais réussi. Pour quoi je voulais rester? Je ne saurais pas le dire au juste ma foi, comme je n'avais pas su répondre à certains parmi mes connaissances qui me le demandais parfois, amusés de cet attachement quelque peu inconscient qu'ils sentaient chez moi. ¿La Grand Place et ses façades de l'époque espagnole reconstruites après les bombardements français aux ordres du maréchal de Villeroi (voir photo)? Je ne sais pas. ¿La voix du sang, de la Mémoire? Sans doute les deux à la fois

mercredi 8 mars 2017

LETTRE DU DIRECTEUR DE LA ROYALE (TEXTE INTÉGRAL)

LETTRE DE NOTIFICATION DE MON EXCLUSION PENDANT UN AN DE LA BIBLIOTHÈQUE ROYALE
(Date: 6 mars 2017)  

Une dizaine de lecteurs se sont plaints de harcèlements de votre part au sein de la Bibliothèque Royale et ont déposé un dossier circonstancié. Il s'agit aussi bien de faits récents que de faits survenus sur plusieurs années. Il y a de plaintes concernant des avances continues et des allusions sexuelles indésirables, aussi bien oralement que par écrit. 

Ce actes sont parfois accompagnés d'attouchements qu'il est difficile d'interpréter autrement que comme des tentatives de contact corporel indésirable. Les lecteurs adaptent leur comportement parce qu'ils sont peur de vos tentatives d'approche et de vos réactions parfois agressives lorsqu'ils vous repoussent. Le responsable de la salle de lecture doit attribuer d'autres places a certains lecteurs afin de les éloigner de vous. Certains lecteurs quittent la salle prématurément de peur d'y rester seuls en votre présence, par ex. lors de la fermeture de la salle de travail. Plus d'un lecteur évite la salle de travail ou la Bibliothèque Royale pour ne pas devoir entrer en contact avec vous. 

En octobre 2016, nous vous avons déjà confronté à ces faits et nous vous avions averti que si vous n'adaptiez pas votre comportement, des mesures seraient prises. 

Nous avons reçu votre lettre du 28 février dans laquelle vous niez les faits qui vous sont reprochés. Nous ne pouvons pas toutefois ignorer toutes les plantes que vous ne réfutez pas dans votre lettre. 

Sur base des faits qui nous ont été rapportés par les différents plaignants nous ne pouvons que constater qu'en agissant de la sorte, vous perturbez fortement le calme dont les lecteurs de la Bibliothèque ont besoin pour travailler et que vous portez préjudice au bon fonctionnement de notre établissement. En outre, vous n'avez pas respecté l’avertissement qui vous a été donné en octobre 2016. Pour ces raisons nous vous excluons de la Bibliothèque Royale pendant un an, et ce à partir du lundi 6 mars 2017. Après cette période, vous aurez uniquement accès à la salle de lecture générale et jusqu'à nouvel ordre vous n'aurez plus d'accès à la salle de travail. 

 Nous espérons que de tels faits en se reproduiront plus à l'avenir. 

 Meilleures salutations 

 Signataires: Sara Lammens (Directeur des Services d'appui) Robert Nowen Directeur operationnel (Collections patrimoniales) Patrick Lefèvre (Directeur Générale)  


APPEL À TEMOINS  

 Je fais ici un appel à tous ceux qui m'ont connu et croisé à la Bibliothèque Royale, parfois régulièrement, plusieurs jours par semaine et même pendant des années, à témoigner dans ma défense de tout ce qui est contenu dans cette lettre d'accusation. J'en appel aussi bien aux lecteurs -tant de la salle de travail que de la salle de lecture générale- qu'au personnel de la Bibliothèque et même à ces cadres, parmi les quelles je compte tant d'amis sincères, de longue date même certains d'entre eux, de bien avant même que M. Lefévre n'ait accédé au poste de directeur de la Bibliothèque Royale. Je les appelle aussi à témoigner de faits plus qu'évidents et faciles à prouver allant dans le sens contraire justement des incriminations qui sont versées dans cette lettre d’exclusion. 

Monsieur Lefèbvre ne peux pas ignorer le coté médiatique de ma personne et de ma trajectoire, et ne peux donc pas s'étonner de ce que je fasse publique sa lettre et de ce que j'en appelle à témoins dans ma défense. 

 Et je l'enjoigne ici publiquement a rendre publique l'identité des plaignant(e)s. O du moins à organiser en présence de témoins, des confrontations avec les auteurs des incriminations à mon encontre. Et notamment celle de la personne -chercheuse de l'ULB (FNRS, s'il vous plaît)- que je présume se trouver derrière de toute cette machination et tout ce montage préfabriqué de toutes pièces. D'elle aussi bien que de M. Peter Lagrou, professeur ordinaire à l'ULB qui s'était fait écho de toutes ces accusations et qui s'était permis de m'agresser à l'intérieur de la salle de lecture en présence de témoins, le lundi 27 février dernier. 

Il y va de mon honneur, car ce n'est pas d'une simple procédure disciplinaire dont je me vois ici l'objet, mais bien d'une accusation (grave) -et rendue publique- contre ma personne

lundi 6 mars 2017

INTERDIT D'ENTRÉE À LA ROYALE

La vengeance est un plat qui se mange froid, dit le proverbe chinois. Le mien -sur ce blog je veux dire- va être chaud, et croustillant. Motif, je viens de faire l'objet d'interdiction pour un an (voir photos) , d'entrée dans la Bibliothèque Royale de Bruxelles que je fréquentais quotidiennement depuis déjà pas mal d'années et où j'occupais depuis neuf ans déjà une place à la salle de travail, réservée au chercheurs. Je me vois objet -dans la lettre où m'aura été signifiée la mesure d'interdiction- d'une accusation de harcèlement, traduite dans “des avances continues, et des allusions sexuelles indésirables aussi bien oralement que par écrit. Ces actes son parfois accompagnés d’attouchements qu'il est difficile d'interpréter autrement que comme des tentatives de contact corporel indésirable” Voici l'essentiel des charges qui me sont adressées et que je démens publiquement et énergiquement. Je tiens quand même a mentionner un autre extrême de cette lettre, un peu plus loin. “Nous avons reçu votre lettre du du 28 février 2017, dans laquelle vous niez les faits qui vous sont reprochées. Nous ne pouvons toutefois ignorer les nombreuses plaintes que vous ne réfutez pas dans votre lettre” Et comment aurais-je pu le faire si je ne les connais pas, si on ne me les a jamais signifiées? Même pas d'une manière vague. Tout ce qu'on m’avait signifié au préalable c'était de l'existence de plaintes à mon encontre en provenance des personne du sexe féminin. c'est vrai, mais aucunement de leur contenu. Je prends acte néanmoins.
Et c'est de ce qui s'avère être une injustice flagrante, entachée de toute sorte d'irrégularités. Sans preuves, et sur base à une instruction rigoureusement secrète (en ce qui me concerne) et à d'accusations parfaitement anonymes. Et j'annonce mon intention de porter plainte en justice, contre une chercheuse de l'ULB -dont je me réserve le droit de divulguer le nom le cas échéant- vraisemblablement à l'origine de ces plaintes, et aussi contre Pieter Lagrou, professeur ordinaire à l'ULB, directeur du groupe de recherche dont la chercheuse référée fait partie, de la part duquel je fus l'objet d'agression et d'accusations calomnieuses devant des témoins à l’intérieur de la Bibliothèque Royale le lundi de la semaine dernière, 27 février, vers six heures moins quart. Il est clair que je vais porter plainte pour un délit de calomnies et d'attentat à l'honneur. En attendant je ne peux pas m’empêcher de pointer ici le contexte où ces attaques à mon encontre se produisent maintenant. Et il relève en premier lieu de mon contentieux ancien avec l'ULB dont fait partie le professeur mentionné, où je fus exclus -sans motifs fondés- des cours de doctorat il y a quelques années comme je l 'ai dénoncée à plusieurs reprises, et en particulier récemment dans ce blog. Je ne peux pas ignorer d'autre part l'étiquette idéologique -polémique, controversée, je l'admets, et de notoriété publique à la fois- que je traîne de précédents traitements médiatiques dont j'aurais fait l'objet, périodiquement, les années ayant résidé en Belgique jusqu'à présent, et dont il me serait facile d'apporter les preuves. Et un contexte marqué aussi de par l'existence de mon blog, que je couvre de façon quotidienne depuis déjà plusieurs années sur les sujets d'actualité les plus brûlants et variés et où je défends régulièrement et de façon claire des positions politiques et idéologiques bien définies. A ce sujet, on ne peux pas faire l'impasse sur la caractère éminemment politique d'un poste comme celui de directeur de la Bibliothèque Royale de Bruxelles, ce qui se voit étayé de par la réputation idéologique certaine qu'on attribue à l'actuel titulaire de ce poste.
A ce sujet son prédécesseur à la tête de la Royale, feu Raphaël De Smedt, avec qui j’avais eu un bon rapport de son vivant, alors qu'il était remplaçant sans être nommé, de l'antérieur conservateur, décédé, m'avait confié un jour qu'il ne serait jamais nommé à ce poste car il n'avait pas (sic) la bonne carte de parti politique. Et dans le contexte de ces accusations dont je me vois maintenant l'objet on ne peut pas faire abstraction non plus de la légende noire anti-espagnole (Leyenda Negra) dont il est beaucoup questions dans les milieux académiques et journalistiques en Espagne, née au Pays Bas (anciens) et qui colporta -jusqu'à de nos jours- des accusations principalement d'ordre sexuel. Je tiens également ici à évoquer un fait qui eut lieu à la Bibliothèque Royale, en mai 2012 le jour de la Gai Pride dont je fus témoins directe. Et ce fut l'entrée dans la salle de lecture-sans qu'a l’accueil lui fut opposé le moindre refus d'entrer- pour aller s'asseoir du coté des ordinateurs, d'un travesti, jeune, qui portait des souliers de femme de hauts talons. J'avais signifié la chose tout de suite à l'agent de la sécurité en fonctions ce jour-là, et s'en suivit une lettre que j'avais adressée à l'actuel directeur, M. Patrick Lefèvre, déjà en fonctions alors, ou je dénonçais ce fait, sans avoir eu jamais jusqu'à présent la moindre réponse de sa part. Sans doute que la lettre ou ma personne elle-même ne la lui méritait pas. A d'autres reprises, d'ailleurs, je m'étais adressé à lui par écrit -toujours de façon irréprochablement correcte- sans avoir jamais eu la moindre réponse non plus, ni de lui ni de ses subordonnés. Dont acte

dimanche 5 mars 2017

FILLON BAIN DE FOULE

A l'heure où je mets à écrire se tient à Paris Place du Trocadero le rassemblement en faveur de François Fillon. Une zone de Paris qui me semblait à première vue inconnue, non, elle ne l'est pas en fait pour moi, je me me rappelais plus mais je l’avais arpentée d'un bout à l'autre le jour et la nuit, la veille du rassemblement, au même endroit en août 1997, de la Journée Mondiale de la Jeunesse présidée par le pape Wojtyla. J’avais en effet pu me mêler a tous les jeunes qui déambulèrent en plein air pendant toute la nuit précédante dans des espaces de jeunes (sic) arrangés pour l'occasion dans des jardins et parcs des alentours du lieu du rassemblement, sommeillant de temps à autre pendant la nuit sur des bancs et même à l'intérieur de la station de métro qui ne fermait que quelques heures pendant la nuit. Fillon a sans doute choisi un lieu de fort symbolisme -face à la tour Eiffel- pour son acte d'affirmation. Mémoire ombrageuse (memoria procellosa) Qui nous cachait ma foi la vraie signification historique de ce nom et de ce lieu (place du Trocadero) Ce ne fut pas une victoire napoléonienne dans sa campagne d'Italie comme je le le supposait vaguement. Non, Trocadero c'est un nom espagnol, d'un lieu de mémoire anti-liberale et comme tel, hélas ! oublié des Espagnols eux-mêmes-, commémoratif de la victoire du corps expéditionnaire français (« Les Cent Mille Fils de Sanint-Louis") pendant la Restauration nota bene, à Cadix en Espagne face au libéraux espagnols qu'y tenaient captif le roi Ferdinand VII. Bonapartistes et légitimistes, une sainte alliance du temps du II Empire qui s'invite maintenant au bras de fer entre le candidat de la droite et une partie de la magistrature française et de médias en France, ainsi que la presque totalité de la classe politique Qui fait évoquer la journée du 30 mai 68 ou celle du 4 fevrier de 34, à Paris, Place de la Concorde. Memoria procellosa ADDENDA La messe est dite. François Fillon s'est donné un bain de foule à Paris il y a quelques heures (voir photo) Plus de cent mille assistants (et je laisse le bal de chiffres à d'autres) Fillon tiens bon !

vendredi 3 mars 2017

FRANCE COUP D'ÉTAT EN COURS

La crise politique déclenchée en France par l'affaire Fillon atteint des niveaux de paroxysme à l’heure où je me mets à écrire ces lignes. Des lâchages d'élus de Les Républicains annoncés à compte-gouttes, toutes les quelques minutes dans les médias depuis l'annonce avant-hier de François Fillon, refusant de jeter l'éponge. Sera-t-il suffisant pour faire plier le candidat à abattre? Nous ne le croyons pas. Dans l'attente, des soutiens imprévus -surprenants ma foi en ce qui me concerne en tout cas- sont arrivés Au candidat de la droite. L'un, celui d'Alain Soral déjà évoqué dans ce pages, proche de l'humoriste politique Dieudonné et publiciste et polémiste contra le politiquement correcte, à travers son blog “Égalité et Réconciliation” où il vient de dénoncer une tentative de coup d'état anti-démocratique de l'oligarchie et de la presse « mainstream » en cours contre la candidature de François Fillon, et une campagne de dénigrement contre ce dernier “comme on a jamais vu en France” l’autre plus net encore vient d'Henri De Lesquen président du Parti National Libéral et candidat à aux présidentielles qui vient d'annoncer son désistement en faveur de François Fillon, en dénonçant lui aussi un coup d'état de l'oligarchie” cosmopolite, et invitant ses fidèles a se rendre dimanche à 15 heures, à Paris place du Trocadero, au rassemblent convoqué en faveur de François Fillon. Henri De Lesquen (voir photo) est nota bene directeur de Radio Courtoisie la chaîne d'où s'exprimait Dominique Venner très fréquemment. Toute une référence pour nous comme le savent tous les lecteurs de mon blog

mercredi 1 mars 2017

"PRESQU'EN GUERRE CIVILE" LES FRANCAIS?

Coup de théâtre annoncé. Francois Fillon convoqué le 15 mars pour sa mise en examen, trois jours avant l’échéance du délai de présentation de candidatures. Suite à l'annonce, dans une conférence de presse improvisée, le chef de la Droite -au milieu des durs attaques à la Magistrature e à une partie de la presse- a déclaré qu'il se rendra à la convocation tout en annonçant sa ferme décision de ne pas céder, ne pas renoncer, de ne pas se rendre (sic) et de maintenir sa candidature. Et en réaction à ses paroles, une de figure les plus relevantes du parti socialiste aura aussitôt parlé de crise de régime. Le mot qui s'impose en effet. Et nous pensons qu'à personne n'échappe la gravité de l'heure. Même en dehors de l'Hexagone, même auprès des non Français comme c'est le cas de l'auteur de ces lignes. La France c'est le pôle Nord des Espagnols, même s'il y a très peu de ceux-ci que le reconnaissent, et cela depuis des siècles, comme une conséquence inéluctable de la perte du centre de gravité de l'Empire espagnol qui était les Pays Bas (lors des guerres de religion) Et il n'y a qu'a parcourir des jalons des plus marquants de notre histoire espagnole pour s'en rendre compte, avant et après l’interrègne que vinrent imposer la guerre de l’Indépendance et l'occupation napoléonienne.. Les voici. La Guerre de Succession d'Espagne (1701-1714) qui avait fait d'un Bourbon -Philippe VI, neveu de Louis XIV- le roi des Espagnols. Les Pactes de Famille qui s'en suivirent. Le retour en force des « afrancesados » à la fin de la Guerre d'indépendance(1815) Le soutien français au camp de libéraux (partisans d'Isabel II) - -et, au camp d'en face, des légitimistes- pendant les guerres carlistes, tout au long du XIXe siècle. L’avènement de la II République (1931) inspirée dans le modèle français. Le rôle de parrainage discret mais incontestable de la Ve République et du Général De Gaulle dans l'évolution du régime de Franco et dans la transition politique qui s'ensuivit. Et à l’heure qu'il est, le système français (présidentiel) reste le cadre maître inamovible et incontournable de référence de la politique espagnole et de son horizon de futur. D'ou l’intérêt de l’évolution des événements dans l'actuelle campagne présidentielle française pour l'opinion publique espagnole même Et c'est ce qui explique le parti pris d'un secteur majoritaire des médias espagnols à l'égard -à l'encontre- de François Fillon et à l'instar de la situation crée dans les media français comme ce dernier ne cesse de dénoncer. Un climat de quasi guerre civile en France? On aura reproché au candidat de la droite d'avoir employé ces mots,dirigées contre le gouvernement socialiste. Ce n'est pas le premier, avant lui l'avait déjà fait l'ancien chef du gouvernement socialiste Manuel Valls. Ce sont, quoiqu'il en soit, des paroles majeures, qui nous interpellent. Les Espagnols autant que les Français. Ceux-ci avaient tiré collectivement la leçon de la guerre civile espagnole, et je ne crois pas qui l'aient oublié, pas tout à fait en tout cas. Mais il est vrai que la course présidentielle francaise prend désormais une tournure de conséquences imprévisibles