mercredi 5 avril 2017

CHANTAGE À L'ARME CHIMIQUE

Le chantage à la compassion de nouveau à l’œuvre dans les médias. Des photos d'enfants soi-disant gazés occupent les premiers plans de la presse globale (“mainstream”) ses dernières heures. Des accusations -sans preuves– rendent responsable de l'attaque d'armes chimiques dans la région d'Idleb, frontalière de la Turquie, au régime syrien, basées sur des infirmations de l'AFP qui se fondent à leur tour sur des renseignements de l'observatoire syrien des droits de l'homme (basé à Londres) qui n'ont d'autre crédibilité que celle que leurs grands patrons veulent leur accorder, qui auront réussi néanmoins jusqu'aujourd'hui a la leur faire reconnaître un peu partout, contre toutes les évidences. Une source celle-là, aussi contestée que celle des casques blancs invités à la cérémonie des oscars de Hollywood à laquelle ils ne purent néanmoins assister, par le refus du gouvernement syrien de leur accorder des visas, qui leur accusent de désinformation et de partialité. L'attaque survient quelques jours après de déclarations de diplomates américaine comme quoi le renversement de Bachar- al-Assad n'est plus pleur priorité, et de l'attaque meurtrier il y a trois jours au métro de Saint-Pétersbourg (voir photo), œuvre vraisemblablement d'un jihadiste de l'Asie Centrale. Et quelques jours seulement après des attaques particulièrement meurtriers de l'armée américaine dans la région de Mossul. Le chercheur à l’Institut Royale Supérieur de Défense et professeur à l'Université de Liège, André Dumolin, vient de faire des déclarations qui laissent entendre que l'arme chimique se voit couramment utilisée pour des buts stratégiques dans les guerres de nos jours, notamment empêchant l'avance des troupes ennemies, bien qu'elle dégénère parfois dans une arme de terreur, l'arme de terreur par excellence. Et en arme suprême de guerre de propagande faudrait-il y ajouter, comme l'aura prouvé la crise des septembre 2013 -lors de l’attaque à l'arme chimique dans la région de la Ghouta (près de Damas)- et comme vient le prouver à nouveau l'escalade de l a tension ces dernières heures. Aux dernières nouvelles la Russie avait mis son veto dans le Conseil de Sécurité à un résulution des États Unis, la Grande Bretagne et la France. Sommes-nous à la vielle d'un changement de la politique américaine en Syrie. Rien n'est moins sûr (malgré les apparences de singe contraire éventées par certains média)

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