lundi 1 mai 2017

AGRESSEUR TURCOPHONE DU DÉPUTÉ PTB

Il faut le dire même si la plupart de journaux le cachent soigneusement. L'agresseur du jeune député du PTB s'exprime en turc. Et il faut le dire, et le répéter, non pas pour faire de l'amalgame ni pour jeter le discrédit, l’opprobre et l'anathème sur toute une communauté -loin de là-, si non pour bien mettre en relief jusqu'à quel point la guerre en Syrie fait clivage à l'intérieur des différents pays européens et de leurs paysages politiques respectifs. Je ne sais guère de ce que le PTB revendique mise à part l'étiquette d’extrême gauche qu'ils se voient décernée dans les journaux. Toute ressemblance avec la réalité purement fortuite? À l'entendre parler à la radio, le dirigent maintenant agressé fait plutôt étudiant d'idées « avancées », ce que les Français appellent un « bobo » (de gauche) Or, j'ai cru avoir eu affaire cela fait mille déluges, à l'époque où ceux-là mêmes ou une formation proche tenaient une librairie au boulevard Lemonnier près de la gare du Midi -est-elle toujours là?- et où je m'étais fourvoyé une fois pour être aussitôt rebuté par l'accueil qui me fut offert, à des gens qui ne faisaient pas bobos mais plutôt militants ouvriers enragés et enflammés de la même fièvre guerreciviliste de la plupart des immigrés espagnols qui habitaient (alors) dans ce quartier. C'est l'impression qui m'en était restée (gravée) en tout cas. Depuis -cela devait se passer vers le milieu des années quatre-vingt-dix- des années se sont écoulées, des déluges même. Parmi ceux-ci, les printemps arabes et l'éclatement de la guerre en Syrie. Au point que certains anciens gauchistes ne se reconnaissent plus dans une gauche qu'ils ne sentent plus la leur. L'agresseur du député PTB, dans un texte qu'il aurai distribué sur le lieu de l'agression semblait utiliser un langage de gauche. Sa victime en échange, dans le discours qu'il tint à prononcer juste après l'agression -avant d'aller se faire soigner à l'hôpital- évoqua le français Jean-Luc Mélenchon (voir photo) et aussi (horresco referens) les Espagnols de Podemos. Deux échantillons de la gauche radicale, c'est vrai, mais montrant un commun dénominateur eux tous sur la guerre en Syrie, tous alignés (nota bene) sur des positions pro-russes et pro-iraniennes favorables au régime de Bachar el-Assad. Ce qui met le feu dans l’immigration musulmane, à ne pas douter. Clé d'explication d'une agression à première vue si insolite et inexplicable? Tout arrive chers ombres!

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