lundi 8 mai 2017

FRONT NATIONALE ÉCHEC DE LA DEDIABOLISATION

Échec (cuissant) de la dédiabolisation. Lors du second tour des élections présidentielles françaises de dimanche dernier, le Front Nationale nouvelle mouture n'a pas réussit à faire sauter le plafond de verre pas plus -toutes proportions gardées- que ne l'avait réussit un FN diabolisé comme on ne peut plus aujourd'hui imaginer, cela fait une quinzaine d'années. Marine Le Pen parle maintenant de refonder le parti, mais sa démarche n'a pas l'air frais de la nouveauté le moins qu'on puisse dire, car elle ne vient qu'à rappeler des vieux poncifs associés étroitement aux souvenirs d'autres formation protagonistes de la politique européenne des dernières décennies idéologiquement proches du Front nationale, et aujourd'hui bel et bien mortes, et je pense en particulier au Mouvement Sociale Italien (MSI) -néofascistes- rebaptisé au fil d'un psychodrame interminable et des successives scissions (minoritaires) Alleanza Nationale par celui quI fut longtemps son secrétaire général Gianfranco Fini (voir photo) qui joueraient un rôle du premier plan dans la politique italienne les années de l'ère Berlusconi pour s'éclipser après rupture avec ce dernier. Et ma foi, on ne voit pas comment un Front Nationale dédiabolisé et rebaptisé pourrait échapper à ce triste sort. Et les législatifs de juin prochain risque de confirmer ces prévisions, plus sûrement que l'improbable partition des Républicains que d'aucuns tiennent déjà pour sûr à l'avance, à commencer par le nouveau président de la République. Quelqu'un élu « sans envie ni enthousiasme » Et avec un chiffre record d'abstentions (25 %) et de votes nuls et blancs (15%) dans l'histoire de la Ve République

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