mardi 20 juin 2017

CATHOLICISME ET SOCIALISME EN BELGIQUE FRANCOPHONE (Guerre Civile Européenne) (n° 11)

Dans son ouvrage “Histoire de la Collaboration”, fort documenté et rempli d'analyses en extrême lucides et précises, Dominique Venner ne manque pas de souligner les gages donnés à l'occupant et au régime de Vichy jusqu'à un moment donné en tout cas de la marche de la guerre par des figures les plus saillantes et prestigieuses de l’épiscopat français telles que les cardinaux Suhard et Baudrillart. Et on peut dire que  non moindres furent les gages donnes pendant l'Occupation par l'épiscopat belge dans la figure de son primat, le cardinal Van Roey, qui survécut à la Libération, restant primat jusqu'à sa mort en 1961. Comme celui d'avoir béni le mariage de Liliane et du roi Léopold (voir photo) Non moindres non plus furent ceux donnés par le futur cardinal Suenens, une des figures de proue de « l'aile marchante » de l’Église au Concile, et grande vedette des médias pendant ces années, qui avait été administrateur de l'Université Catholique de Louvain pendant les années d'occupation. Veillant du début jusqu  à la fin pour le bon fonctionnement de l'institution. Ces sinuosités du catholicisme belge pendant la guerre -comparables sans doute a celles de bien d'autres pays- expliquent sans doute en partie, l'attitude de soumission du parti social-chrétien francophone -aujourd'hui CDH- mis à remorque du socialisme pendant des décennies, venant ainsi a servir de caution d'une valeur inestimable à l’hégémonie du parti socialiste (PS) du coté francophone de la frontière linguistique belge pendant trente ans, ceux que j'aurai vécu en Belgique justement. Après des décennies dans l'ombre, des lendemains qui chantent ?

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