mercredi 28 juin 2017

DONALD TRUMP SIGNE DES TEMPS

Donald Trump présent à la tribune des Champs Élysées le 14 juillet prochain. Dans le centenaire de l'entrée en guerre des États-Unis lors de la Première Guerre Mondiale. Rien à dire, quoique certains -en France et ailleurs- en voient certainement pas d'un bon œil la présence en sol français du mandataire américain. Le États-Unis sont une nation (relativement) jeune, son histoire et son rôle du premier plan ces cents dernières années échappent néanmoins quelque peu -pour de raisons diverses- à la mémoire collective de nations européennes plus anciennes comme c'était le cas de l'Espagne. Lors de la guerre de l'Irak le chef du gouvernement espagnol alors, Jose Maria Aznar, avait justifié son pro-atlantisme, qui le poussa à l'entrée d'Espagne en guerre à coté des États-Unis -sous la présidence Bush (fils)-, évoquant dans une intention clairement belliciste l'aide espagnole (sic) aux États-Unis au moment de son indépendance et de sa naissance comme nation, quelque chose qui semblait tombé néanmoins presque complètement dans l'oubli des générations et générations d'Espagnols ou en tout cas pas si agissante dans la mémoire collective que semble par contre l'être la mémoire des Français et des Américains pour ce qui est de l'aide française à l’Indépendance des États-Unis, symbolisée dans la figure de Lafayette, héro reconnu des deux rives de la Méditerranée. Les Espagnols ,nous eûmes en plus la guerre de Cuba un siècle après la déclaration d’Indépendance américaine, l'intervention américaine dont le naufrage du cuirassé Maine (voir photo) -coulé par une explosion dont les causes ne furent jamais élucidées devant le port de La Havanne- fut catalyseur décisif de par la campagnes de presse anti-espagnole que déclenchèrent des grands magnats de la presse jaune, notamment William Randolph Hearst et Joseph Pulitzer (Remember the Maine! To hell wiht Spain!) Pour tout dire, le pro-atlantisme n'a  pas la même force ni la même capacité d'évocation dans tous les pays européens. Quoi qu'il en soit, si la globalité et ses avatars sont un signe de notre temps ne le sont pas moins les réactions que tout cela provoque, aussi globales de part et d'autre. Et il est clair que l'arrivée de Donald Trump a la Maison Blanche est un signe majeur de notre temps qu'on ne peut pas ignorer. Et moins encore en France, traditionnel allié des États-Unis dans les deux guerres mondiales. Nouveau génie de la realpolitik, Emmanuel Macron ? Tout arrive, chères ombres!

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