jeudi 29 juin 2017

PAPE FRANCOIS, DÉBUT DE LA FIN?

Le numéro trois du Vatican et ministre des Finances du pape François, le cardinal australien Georges Pell, se voit maintenant dans l’œil du cyclone après avoir été inculpé par le Tribunal Suprême de l'Australie accusé directement de faits de pédophilie, et après avoir été périodiquement l'objet depuis les années quatre-vingt-dix du siècle dernier d'accusations dans la matière, s'étant toujours borné à en reconnaître uniquement distractions coupables (sic) devant les faits de pédophilie attribués à des prêtres qui lui été subordonnés. Le pape argentin vient d'accepter ces dernières heures que le cardinal inculpé prenne congé pour se défendre, mas ne lui a pas retiré sa charge (nota bene), le droit canon le lui interdisant (parai-t-il) interdisant même la réduction à l'état laïque de l'accusé, comme cela se sera avéré dans de cas retentissants tel celui de l'ancien évêque de Bruges (nommé à son poste par le pape Jean Paul II ) qui s'était démis de ses fonctions après avoir été accusé publiquement des faits de pédophilie (anciens) et ayant vu accepté sa démission par le pape Benoît XVI. Et elle est curieuse -façon de parler- cette impuissance (manifeste) du droit canon à l'heure de réprimer des faits de mœurs, comparée aux procédures expéditives dont il dispose en matière de discipline, tel que le prouve et illustre le cas de feu Monseigneur Lefebvre, l'archevêque traditionaliste français toujours excommunié post mortem, même après que le Vatican -dans le pontificat antérieur de Benoît XVI- eût entamé la procédure de réconciliation canonique des prêtres et évêques qui furent ordonnés par lui (et ses successeurs) Il parait en effet que l'excommunication pour faits de mœurs est théologiquement impossible (ou impensable) , ainsi nous l'avaient-ils expliqués en tout cas les médias avec le plus grand sérieux lorsque éclata le cas de l'évêque de Bruges. De même que se voir déchu de leurs dignités ecclésiastiques. Ainsi, monseigneur Van Gheluwe se voit aujourd'hui reconnu le plus officiellement du monde évêque émérite de Bruges. Début de la fin du pape François compromis de toute évidence dans l'affaire du cardinal Pell qu'il aura toujours soutenu? Ainsi semble résumer la situation un hebdomadaire français d'actualité -Le Point- hors de tout soupçon d'anti-cléricalisme ou d'une tendance anti-ecclésiale quelconque. Et par là le pape actuel se voit fatalement rattrapé par l'héritage dans la matière de son prédécesseur Jean Paul II qu'il aura (nota bene) fait canoniser lui-même. Un pape acclamé tout au long de son pontificat (interminable) par les média du monde entier, les mêmes qui le déclarent maintenant coupable d'avoir protégé les coupables (au-delà de l'indéfendable) Et l'ironie de l'histoire veut que pendant que le pape Wojtyla voyageait en odeur de triomphe et de sainteté au tour de la planète et charmaient des jeunes catholiques de tous les pays leur prêchant la chasteté, en leur incitant publiquement ainsi a agir contre-nature (Nietzsche dixit) (voir photo), ce-ci dans l'approbation et l'applaudissement universel -comme ce fut le cas également en Belgique, dans le consentement tacite même des milieux laïques (dont l'ULB)-, la plaie de la pédophilie et des abus (et viols) de mineurs se propageait foudroyante entretemps -comme une calamité biblique- à l'intérieur de l'église et au quatre coins de la planète. “Sic transit gloria Ecclesiae”

2 commentaires:

  1. "Le pape argentin"

    Lequel des deux antipapes? Bergoglio ou celui qui se prit le nom Alexandre IX?

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  2. "qu'il aura (nota bene) fait canoniser lui-même"

    Un miracle n'était pas subite, un autre pas définitif. Les deux n'auraient pas tenu à Lourdes si attribués à la Sainte Vierge.

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