lundi 26 juin 2017

FILLE DE DALI?

Je suis surpris de l’écho et de l'ampleur médiatiques dans les médias belges et en particulier dans la RTBF à toutes les heures dans leurs flash informatifs depuis ce matin- de la nouvelle de la demande d'exhumation du corps de Salvador Dali de la part d'une espagnole de soixante ans qui aura vu satisfaite maintenant sa demande par une juge madrilène. Il y a quelque chose d'indécent en apparence du moins dans des exhumations de ce genre, ce qui serait en échange pleinement justifié dans des affaires criminelles, ce dont il en s'agit nullement par contre dans le cas qui nous occupe. Et elle reste fraîche ma foi encore dans les souvenirs l'exhumation des restes d'Yves Montand, suite à une réclamation de paternité, de la part d'une femme française qui s'était soldé par u n fiasco retentissant pour la partie demanderesse. N'empêche, Montand lui il n'était décédé que depuis six mois, Dali décéda lui cela fait vingt-huit-ans (...) Quoiqu'il en soit il est explicable sans doute l’engouement dont semblent faire montre maintenant les Belges à l'égard de Dali si l'on pense que la Belgique est un peu la patrie du surréalisme, quoique Dali fait figure de précurseur par rapport aux deux grands génies du surréalisme belge, Paul Delvaux et René Magritte qui jouirent tous les deux de l'amitié et du magistère du peintre catalan. Qu'il me soit permis néanmoins faire part de mon scepticisme, devant la réclamation dont Salvador Dali se voit l'objet maintenant « post mortem ». Pour plusieurs raisons, et pour commencer, eu égard à la personnalité polémique et controversée de la demanderesse qui avait déjà interposé querelle judiciaire en 2005 -avant d'être déboutée- contre l’écrivain Javier Cercas, auteur du roman “Soldats de Salamine” -avec comme toile de fond la guerre civile- pour s'être reconnu dans l'un des personnages du roman, une voyante, alors qu'effectivement la demanderesse aura tenu un cabinet de voyance et de tirage du Tarot pendant une décennie en région catalane. Un autre motif de scepticisme tient à un trait de la personnalité de Salvador Dali entouré de taboues depuis toujours et sans doute plus encore en Belgique, pour les raisons qui soient. Et c'est les rapports complexes -et sans doute passablement tourmentés- qui furent les siens avec les femmes, au point que certains n'hésitèrent pas à parler d'homosexualité, une légende nourrie depuis les années de jeunesse du peintre de par ses rapports étroits d'amitié avec Garcia Lorca, ce qui nourrit une montagne des spéculations dans ce sens, (toujours démenties c'est vrai par le peintre catalan) Je pourrais ajouter un autre échantillon dont il ne me serait pas difficile épiloguer en raison de la circonstance anecdotique que voici. Et ce fut mon passage dans un programme de "reality show" de la chaîne de télévision française TF1 en octobre 1994 dirigé par Jean Marc Morandini, qui portait comme titre -passablement sensationnaliste- “les Tueurs” et où, en compagnie de l'autre intervenant un ancien mercenaire anglais des guerres coloniales d'Afrique je fus interviewé sur mon geste de Fatima. Et curieusement la personne qui 'accompagna Morandini dans l’interview et dans le programme n'était autre qu'Amanda Lear, dont je n’avais jamais même pas entendu parler auparavant et dont je ne vins savoir que plus tard que c'était la personne qui avait fait compagnie a Salvador Dali ses dernières années, comme sa secrétaire. Et ce ne fut que beaucoup plus tard encore que je finis para apprendre -quelque peu ébahi- la transsexualité qu'on attribuait à l'ancien (ne) secrétaire du peintre espagnol. Une fille Salvador Dali ? On peut le mettre en doute, vraiment

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