lundi 19 juin 2017

VALLS OU LA DÉMOCRATIE ROUGE/ESPAGNOLE

Démocratie au cachet rouge/espagnol à la mairie d'Evry (Essone) dimanche dernier à l'annonce des résultats. La victoire chahutée et contestée -sur le fil du rasoir- de Manuel Valls nous rafraîchit certains la mémoire en effet. Ni les Français ni les Belges ne connaissent bien l'histoire de la guerre civile espagnole à cause surtout des clichés politiquement correcte en vigueur pendant des (longues) décennies dans la matière. Mais c'est surtout qu'ils méconnaissent le climat de guerre civile larvée qui régnait dans l'ensemble de la géographie espagnole les mois qui précédèrent l'éclatement du conflit, suite au triomphe du Front Populaire (février 36) marqué par des tricheries et plus encore des menaces et de violences ayant laissé parfois à certains endroits des lourds bilans de morts et des blessés. Mais les cas le plus emblématiques furent surtout les élections dans deux capitales de province, Cuenca et Grenade dont les résultats furent annulés -par dénonciations de la part de la droite des tricheries à grande échelle- et qui furent répétés dans un climat de violence et intimidation (de la part de la gauche) ayant atteint un paroxysme tel, que dans le cas de Grenade mena au retrait de la candidature conjointe des droites -qui portait le nom (nota bene) là et partout ailleurs de Frente Nacional-, et dans le cas de Cuenca -où se présentèrent ensemble la seconde fois Franco et José Antonio Primo de Rivera (fondateur de la Phalange)-, à une répétition aggravée des résultats de la première fois, favorable à la gauche (savoir, le Front Populaire). Est-ce pur hasard maintenant que le scandale majeur qui aura marqué le second tour des élections législatives françaises du dimanche dernier ait eu comme protagoniste -accusé des tricheries par son rivale- l'ancien ministre de l'Intérieur de François Hollande, quelqu'un qui aura toujours assumé l'héritage des gauches espagnoles de la guerre civile sans le moindre complexe? On comprend aisément ainsi le sans-gêne dont il aurait fait preuve en proclamant sa victoire dans la soiré électorale au milieu des chahuts et des cris hostiles, au point que la police dut déloger certains agitateurs. Et on comprend mieux encore la meute des journalistes qui l'attendaient aujourd'hui aux portes de l’Assemblée Nationale (Palais Bourbon) dans des scènes qui n'allaient pas sans rappeler le spectacle offert par l'ancien vice premier ministre belge Willy Claes -milieux des années quatre-vingt-dix- comparaissant inculpé devant la Cour de Cassation belge en tant que secrétaire général de l'OTAN (dont il se démit tout de suite après) au milieu d'un foule de journalistes qui l'attendaient devant l'entrée du Palais de Justice de Bruxelles, et qui l'assaillirent à questions, face à quoi il n'eut d'autre issue que de prendre la poudre de escampette. Valls ne le fut pas cette fois-ci mais ses casseroles faisaient autant de bruit. Casseroles rouge/espagnoles de la guerre civile pour la plupart (...)

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