mardi 18 juillet 2017

VICHY ASSEZ DE REPENTANCE!

Assez de repentance ! Le président français Emmanuel Macron aura profité de la venue en France du chef d'état israélien Bejamin Netanyahu dans l'anniversaire de la « rafle du Vel d'Hiv » pour se livrer à un exercice de repentance et autoflagellation tant individuelle comme collective. On le croyait gaulliste bon teint, « ni de droite ni de gauche » -lui et son mouvement-, et il se révèle disons un gaulliste de gauche, chiraquien pour tout dire dans tout ce qui se rapporte à la Seconde Guerre Mondiale et au différents chapitres et épisodes du passé français dans la période contemporaine, comme par exemple la guerre d'Algérie. Pendant sa campagne électorale il avait surpris certains et irrité beaucoup d'autres en demandant pardon au nom de Français lors de sa visite à Alger lorsqu'il avait qualifié la colonisation française de crime (sic) contre l'Humanité. Maintenant il aura déclaré qu'il entendait « reprendre le fils jeté par Jacques Chirac en 1995", lorsque celui-ci avant rendu responsable l’État français (sic) de la politique anti-juive du gouvernement de Vichy. Se démarquant nettement ainsi de la position défendue par le général De Gaulle dans la matière, pour qui ni la France ni l’État français ni l'ensemble du peuple français n'était pas représentes par le régime de Vichy. Et du fondateur de la Ve République qui rendit célèbre son exclamation « la France c'est moi » et qui avait déclenché une tollé de commentaires et protestations en novembre 1967 -quelques mois à peine seulement nota bene avant la révolte de mai 68- qualifiant les juifs de « peuple d'élites et dominateur », il est fort parier néanmoins qu'il ne se serait pas reconnu dans les propos de son lointain disciple devenu président de la République La faute donc aux juifs ? Au judéo christianisme, dirais-je. Savoir cette pulsion d'autoflagellation (voir photo) fort ancrée dans notre tradition culturelle et religieuse européenne marqué de fond en comble par le judeo/christianisme. Qui tend a justifier toute sorte excès. Comme ce fut le cas de l'assassinat en novembre 1993 de René Bosquet l'ancien chef de police du régime de Vichy et antérieurement haut fonctionnaire de la III République, assassiné à sang froid -et sans sommation- par un individu qu'on se pressa de déclarer déséquilibré dans les médias, condamné néanmoins par la suite (et libéré au bout de cinq ans d'emprisonnement) Le soir de l'assassinat l'auteur de ces lignes se vit mêle à un incident dans un bar des des jeunes des alentours de la place Fernand Cocq à Ixelles que je fréquentais assidûment depuis mon arrivée en Belgique quelques années auparavant. Et ce fut à cause de toute une pile du numéros d'une édition extraordinaire du journal Libération -sortie ce soir même- entassés au présentoir des journaux et revues de l'établissement mentionné, et consacrée à l’événement du jour, se livrant carrément à une apologie scandaleuse du meurtre et de l'assassinat pour des motif politiques. Devant cela je ne pus pas moins faire état devant les employés et responsables de l'établissement de mon désaccord et ma désapprobation catégoriques et s'ensuivit une scène de menaces de leur part qui resta sans suite, devant la détermination qu'ils durent sentir en moi, jusqu'à ce que quelques minutes plus tard je quittai le local de ma propre initiative, sans plus jamais y retourner jusqu'à aujourd'hui (presque vingt-quatre ans plus tard) Assez d'autoflagellation! Tant sur le plan collective que sur le plan individuelle. Et l'auteur de ces lignes sait un peu de quoi il parle

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