samedi 17 février 2018

SARKOZY ET LES FEMMES

Après une longue absence de ce blog (en français) je reprend volontiers le contact avec mes lecteurs pour commenter aussitôt la gaffe –énaurme- de la présentatrice de France 5, Anne-Élizabeth Lemoine, pour compte de Nicholas Sarkozy. Et je ne me presse pas moins illico de prendre des distances par rapport au personnage sur le plan politique, dont mes maintes divergences et désaccords auront été régulièrement étalés aussi bien dans ce blog que dans l’autre (« Juan Fernandez Krohn desde Bélgica ») en langue espagnole. N’empêche, Nicholas Sarkozy sera maintenant devenu la cible ou victime plus ou moins indirecte ou collatérale de la guerre des sexes déclenchée à l’échelle mondiale par le scandale Weinstein et la réaction (féministe) à ceci, orchestrée par les médias « mainstream », et dirigée et stimulée par le mouvement "Me Too" (ou « Balance ton porc », sur les réseaux sociaux ) Il aura ainsi payé cet homme politique français son aura et son image de playboy, de séducteur patenté, qu’l se sera d’ailleurs solidement bâtie lui-même à travers ses liaisons sentimentales et ses mariages médiatisés au plus haut point (voir photo), et aussi de par son franc-parler et son manque inhibitions lorsqu’il s’agissait de débattre avec des femmes comme il l’avait (largement) prouvé face a Ségolène Royale -toujours à la pointe du combat féministe- lors de la campagne qui lui avait valu la présidence, et comme il vient de parafer maintenant en France 5. « "Vous êtes vraiment gentille », rétorqua-t-il maintenant –d'un grand sourire-` face au lapsus –au relent en extrême freudien- de la présentatrice lorsqu’elle s’était méprise au point de prendre son interlocuteur pour Nicholas Hulot, l’actuel Ministre (français) d’État -de la Transition écologique et solidaire- lui bel et bien empêtré dans un scandale pour plaintes de harcèlement sexuel à son encontre. Le « look Sarkozy » -sa tête de beau gosse, photogénique- est payant politiquement parlant, c’est sûr, mais cela se paye comptant aussi dans la nouvelle atmosphère instaurée par les campagnes de dénonciations « Me Too » –vraies ou fausses, sur des faits récents ou anciens, sans preuves le plus souvent et sans le moindre égard à la présomption d’innocence (et aux droits, non plus, les plus élémentaires de la défense)- a l’encontre des représentants de l’autre sexe, savoir contre « les porcs » (en bloc, sans distinctions). Je ne me vois pas ainsi nullement, et de toute évidence, Nicholas Sarkozy non plus, vu son sourire et sa réaction désinvolte à ce qui ne s'avère pas moins une grosse bévue de la présentatrice (déjà célèbre pour ses gaffes mémorables, parait-il) ADDENDA Deux poids et deux mesures? Des grands/porcs –le signalé ici, dans mon article, et d’autres (pas besoin de les signaler, tout le monde les connait d’ailleurs)- et bien d’autres qui le sont beaucoup moins, ou qui sont –au contraire que les précédents-, intouchables, hors de tout soupçon ¿oui ou non ? Et le fait que la question semble posée le plus sérieusement au monde et non par les moindres –s’il vous plaît- mais par le Nouvel Ob, l’illustre son dernier numéro où il se demande -en grandes titres, sur la couverture et dans un reportage à plusieurs pages-, si on n´est pas en train de balancer (sic) de trop. Où il est (carrément) question de lynchage (d´hommes), et d’une Justice d’opinion

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